Nouvelle tentative de définition d’une bonne soirée.
Une église aux volumes plus restreints mais d’une blancheur éclatante, avec une sonorité qui emplit l’espace.
Le même compositeur de génie, toujours aussi austère, mais qui magnifie un thème religieux.
Un choeur sublimé par une réelle passion du chant, avec ces différentes voix qui pourtant résonnent à l’unisson.
Des solistes qui font vibrer la nef et se renvoient ou mélangent leurs timbres de voix (Marie José Matar, Lucie Louvrier, Joseph Kauzman et Andriy Gnatiuk).
Une pianiste qui captive l’attention en solo et illustre les voix sans les étouffer.
Un chef débordant d’enthousiasme, à la maîtrise impeccable et à l’écoute constante des différents interprètes.
Un public attentif, dans un silence religieux, mais offrant un tonnerre d’applaudissements largement mérités.
Le 20 janvier 2024, il fallait absolument venir écouter le Stabat Mater de Dvorak, interprété par l’Ensemble vocal Sebastian Wesley, dirigé par Ritz W Rakotomalala, accompagné par Lucia Zarcone au piano.
Au Temple des Batignolles (75017).